Proposant une bibliographie sélective des textes fondateurs du champ mais également des contributions originales rédigées par des spécialistes, cette rubrique montre la vivacité de la littérature de jeunesse dans le monde académique. Un espace pour entrer dans un champ qui se veut scientifique, rigoureux, mais non pas dénué de passion.

À quoi bon lire de la science-fiction ? De surcroît, de tels textes méritent-ils leur place à l’école ? À une époque où les industries de l’innovation annoncent à grands cris l’arrivée prochaine de l’homme « augmenté », où la gestion des grands réseaux urbains échoit de plus en plus fréquemment à de puissantes intelligences artificielles, la pertinence de […]Continuer à lire

En avril prochain paraitra, à la Joie de Lire, Arthur aux yeux d’Azur, deuxième livre de Jacques Roman que l’on pourra qualifier, par commodité, de livre pour l’enfance. A cette occasion, nous publions ici une préface à Tout bêtement, premier de ces deux livres, restée jusqu’à aujourd’hui inédite. Cette chronique entend souligner que, loin de constituer un écart […]Continuer à lire

A. Pouget, 2013, Quelle épique Epoque opaque !, Paris : Casterman. © Cette seconde partie de chronique, faisant suite à la publication de la semaine précédente (voir ici), vise à présenter des ouvrages de littérature de jeunesse qui ont su s’inspirer de l’univers arthurien de manière brillante. Aux antipodes d’adaptations de textes médiévaux poussiéreuses, ces ouvrages constituent de réelles créations […]Continuer à lire

Le temps d’une littérature médiévale un peu poussiéreuse, prenant la forme d’adaptations à visée scolaire et célébrant les grandes figures historiques telles que Charlemagne ou Saint-Louis, est définitivement révolu ! En témoigne l’émergence de multiples publications qui s’inspirent de l’univers arthurien avec brio. Créatures et objets merveilleux, chevaliers, aventures ou encore quêtes sont réinvestis par la littérature de jeunesse, qui ne se contente pas d’adapter les textes […]Continuer à lire

C’est un petit album carré, format caractéristique des éditions du Rouergue, un petit format qui convient à l’intime, qui concentre l’image, en même temps qu’il invite à l’abstraction : que voit-on sur la couverture ? L’image enfantine d’un bonhomme, un dessin d’enfant tracé sur une vitre transparente derrière laquelle semblent se profiler des silhouettes. Le titre et les indications d’auteur […]Continuer à lire

Je suis d’une génération où le noir et blanc allait encore de soi, les débuts de la télévision (Zorro, le jeudi après-midi, chez les copines qui avaient déjà cette boite magique), les films d’animation (le loup de Tex Avery), les films de la nouvelle vague, les photos qu’on développe à la maison dans une chambre […]Continuer à lire

Pour gouter aux détournements, travestissements, réécritures, parodies nombreuses du Petit Chaperon rouge, il faut cheminer jusqu’aux origines de ce conte que chacun.e croit connaitre. En effet, les versions plus ou moins subversives, souvent humoristiques qui, néanmoins, rendent hommage aux contes de référence, pullulent dans la littérature de jeunesse contemporaine. Le Petit Chaperon rouge est généralement […]Continuer à lire

E. Beerten, (2015), Nous voulons tous le paradis, Genève : Editions La Joie de lire. © Comment résumer cette histoire ? Poser les personnages, d’abord. Deux jeunes gens, Jef et Ward, belges, vivent en Flandre. C’est la guerre… Ils attendent. Comment désigner cette attente d’agir ? J’hésite. Quel verbe choisir ? Comment décrire ces adolescents aux prises avec la […]Continuer à lire

Rascal (2012). Les trois petits cochons, Paris : Ecole des loisirs. ©  Dans Les Trois Petits Cochons, Rascal propose à nouveau une narration visuelle riche, truffée d’indices graphiques semés avec brio. Cette chronique présente une lecture graphique du conte par le biais des différentes imageries utilisées. Les traitements visuels du loup et des cochons nous intéresse particulièrement : il prouve tout particulièrement l’habileté de Rascal à jongler avec […]Continuer à lire

En 1916, à Zurich, Hugo Ball réalisait le Krippenspiel, une partition pour une crèche vivante composée au sein du mouvement DADA. Représenté sur la scène du cabaret Voltaire bien avant d’être édité, ce « concert bruitiste » rejoue la Nativité à travers les sons et les bruits des animaux de la crèche, bien sûr, mais en les accompagnant des crottes des chameaux, des litanies des anges, et […]Continuer à lire