La précédente chronique Voie Livres nous offrait la découverte de l’album Petite main et grande main (Kunz M., Ysée & Formica D., 2024). Comme derrière l’auteur se cache un enseignant et derrière l’enseignant se cache un auteur, Voie Livres a voulu en savoir plus sur sa façon de développer le gout d’écrire et de lire à ses élèves. « De nombreux professeurs développent une pratique d’écriture personnelle, que celle-ci aboutisse ou non à une publication.Continuer à lire
Proposant une bibliographie sélective des textes fondateurs du champ mais également des contributions originales rédigées par des spécialistes, cette rubrique montre la vivacité de la littérature de jeunesse dans le monde académique. Un espace pour entrer dans un champ qui se veut scientifique, rigoureux, mais non pas dénué de passion.
L’album qui nous réunit dans cette chronique détient de l’inédit car il est le fruit d’une création en famille. Et la littérature jeunesse est une véritable histoire de transmission dans cette famille. Matthias Kuntz, enseignant vaudois à l’école primaire, en est un passeur-auteur à part que Voie Livres a eu le privilège de rencontrer. Comment ce projet d’album est-il né ? Comment embraque-t-on sa famille dans un van pour plusieurs mois et surtout dans un tel processus de création qui invite petits et grands ? À vos écouteurs, donc ! Vous finirez sur votre faim, de toutes façons.Continuer à lire
On a tous et toutes une représentation du road-trip nourrie par le cinéma ou par la littérature. Que l’on vibre plutôt pour Into the wild ou pour Easy rider, on se rejoint peut-être dans le sentiment grisant de liberté et de libération que procure la décision de quitter ce qui fait son quotidien. Pour aller vers quelle autre réalité ? Pour réaliser quel projet ? Voie Livres vous propose de traverser deux romans de jeunesse qui adoptent le road-trip comme fil narratif. En route ! Continuer à lire
Alors qu’une précédente chronique présentait toute la richesse des albums sans texte, le pouvoir littéraire des illustrations ainsi que la subtile lecture qu’ils imposent, Voie Livres vous propose aujourd’hui une chronique autour d’un autre genre, la « photolittérature » (Montier, 1998), qui convoque certes l’image, mais à l’aide d’un support plus confidentiel en littérature de jeunesse, la photographie.
Que peut représenter l’apport du médium photographique dans les ouvrages à destination des plus jeunes ? Initialement boudés ou critiqués lors de leur émergence, les ouvrages de photolittérature sont depuis les années 1980-1990 des supports riches et variés choisis pour explorer une grande diversité de champs. Souvent méconnus ou délaissés au profit des albums illustrés ou livres documentaires, les albums photographiques regorgent pourtant de trésors.Continuer à lire
À l’heure où je vous écris, le crépuscule n’est pas près de tomber alors, je vous embarque avec joie dans la lecture d’un trésor sans mots. Vous n’êtes pas trop fatigué·e·s ? Alors laissez votre regard se perdre sur l’illustration qui vous a accueilli·e·s. Continuer à lire
L’argent est un sujet qui n’intéresse pas seulement les adultes. Il concerne également les enfants, dès qu’ils·elles sont en âge de négocier. L’argent, certes, mais également les principes qui régissent les échanges, la valeur des choses et la posture qu’on développe plus largement face à un système économique : une Lamborghini Aventador contre deux Chevrolet Corvette. Ou trois crayons de couleur contre un stylo effaçable, parce que ce dernier a plus de valeur – symbolique du moins. Mais comment parler d’argent à de jeunes lecteur·rice·s ? Comment rendre compte de la complexité du système monétaire, tout en s’adaptant à un public d’enfants ou d’adolescent·e·s ? C’est le pari que deux ouvrages ont relevé et dont Voie Livres a choisi de vous parler.Continuer à lire
Deux pupilles rondes et dorées sur un grand fond bleu. Alors que je déambule dans la librairie, voici ce qui attire en premier lieu mon regard. Je cesse alors mes pérégrinations et instantanément, me sens intriguée par l’expression de ces deux grands yeux d’un chat bleu au museau blanc : ils racontent déjà quelque chose, ils appellent, attirent vers une histoire à découvrir. L’album est légèrement caché au premier rang d’une étagère, disposé sur un présentoir, je le saisis. Mon regard se porte alors sur le titre écrit en grandes lettres dorées « Le paradis des chats », mais c’est surtout le nom de l’auteur en haut à droite qui me surprend : Émile Zola.Continuer à lire
Parce que les récits qui jalonnent notre parcours personnel ou scolaire imprègnent et forgent notre imaginaire, je vous propose de découvrir comment le genre s’illustre dans le paysage littéraire, didactique et culturel à travers deux émissions radio et une sélection de travaux de la littérature secondaire. Dans cette chronique, il sera donc question de partage de références, peut-être intéressantes à consulter, puisqu’elles ouvrent des questions vives qui traversent la littérature jeunesse. Cher·ère·s lectrices et lecteurs, à travers ces lignes, suivez mes « pensées », mes souvenirs, quelques-unes de mes découvertes que je vous encourage à consulter par vous-mêmes.Continuer à lire
Les flocons virevoltent doucement et viennent recouvrir le manteau de neige déjà présent. Les sons sont étouffés, comme enveloppés dans du coton. Une sensation de douceur se dégage malgré le froid pinçant de l’hiver. Au chaud, face à mon écran, je regarde ce ballet par de larges fenêtres et cherche les mots pour vous parler de l’univers de Kochka, dont l’écriture m’a émue plus d’une fois. Comme un symbole, cette météo imprévue correspond en partie aux ouvrages que je souhaite vous présenter.
Trouver un intitulé pour une chronique n’est parfois pas chose aisée. Comment qualifier un univers, une œuvre, un·e auteur·rice?
Délicat.
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La littérature jeunesse est un monde riche et enchanteur, où les histoires prennent vie pour captiver l’imagination des plus jeunes lecteurs. Comme le soulignent Hébert et Lépine (2018), l’album serait « une forme d’art hybride, graphique et textuel, de matérialité particulière, caractérisée par l’interdépendance des images et du texte ». Susie la souris qui lit, écrit par Susie Morgenstern et paru aux éditions Gründ, est un exemple lumineux de cette magie littéraire. L’autrice, avec une touche de délicatesse et d’émotion, raconte l’histoire d’une petite souris esseulée à la recherche de son propre havre de paix, sa propre voix et, surtout, de l’amitié à travers la lecture.Continuer à lire